Longtemps qualifiée de clandestine, la traite négrière que pratiqua Nantes de 1815 à 1830 le fut rarement : les armateurs achetaient les fers à nègres sur place et préparaient leurs navires pour l’Afrique sans se cacher outre mesure des autorités censées les en empêcher.
Ils s’occupaient de l’exploitation commerciale de plusieurs navires.
Il ya eu beaucoup de grands armateurs comme par exemple Guillaume Grou. Leur fortune était de plus de deux millions de livres. Certains étaient issus d’une famille de très petite bourgeoisie parisienne. Très jeunes, ils faisaient leurs armes parfois à 11 ans chez des négociants et apprenaient outre d’autres langues comme l’hollandais, l’anglais, l’espagnol… Cette pratique d’envoyer les enfants très jeunes à l’etranger sans passer par un collège était fréquenté à Nantes.
Il est difficile de définir à Nantes une architecture d’armateur. Peu de négociants-armateurs étaient propriétaires de leur demeure, même dans l’île Feydeau conçue à leur usage. Les négociants sont en grandes majorités locataires d’appartements dans des immeubles de rapport dont ils partagent l’occupation avec des magistrats, des officiers, des capitaines de navire, des marchands et des gens de métiers…
Ils ne semblaient pas avoir de remords pour leur commerce négrier, le considérant sans doute comme un commerce moral.Guillaume Grou